Cette

Compagnie Disilence

Retranchés dans un huis clos énigmatique, des voix, des corps et des matières s’aspirent et se défient. S’articule une dynamique en spirale de cet ensemble autour et avec la mise en scène. Telle l’eau qui se fait rappeler par le siphon de la baignoire, un point de convergence qui happe comédienne et spectateur se crée. La Femme sauvage est là, toujours, prête à nous recevoir et elle possède en son creux tout ce qui soigne. A travers un parasitage sonore incessant se faufilent les impulsions divergentes, et surtout vitales. Tendre l’oreille et l’apercevoir. Elle nous berce depuis bien longtemps et connait les pas du retour à la maison. A l’égard de la performance résonne une urgence individuelle et collective. A l’incipit de ce parcours : comment céder à cet appel du sauvage. Ce processus d’espoir rempli de contradiction se veut être la focale de « Cette »